Esthera Preda

NOM : Esthera Preda
ÂGE : 20 ans
Ride depuis: 10 ans
Commandité depuis : 4 ans
Sponsors : Burton, Electric, Alternative shop, Skullcandy, Home clothing
Stance et angles : 18, -18, 23″
Lieux de naissance : Québec
Résidence actuelle : Cap-Rouge
Scolarité : BAC en études internationales et langues modernes en cours
Terrain préféré : Slopestyle
Autres activités : Peinture, skateboard, saut de haies
Partenaires dans le crime : Ma famille Paul, Pat, Ari, MHT, MC Hammer, Ash, Mag, T-R, Alex Meesen.
Trick préféré : BS 360 mute 
Dernier truc landé : un Frida Baffin (5-0 to nose tap)

Salut Esthera ! Alors pour commencer, félicitations pour ta récente pub dans le SnowboardCanada en tant que nouvelle fille sur le team de Alternative, permettant ainsi de faire ton nom dans l’industrie! Parlant de nom, le tien n’est pas vraiment commun, peux-tu nous dire de quelle origine est-il?

Aaah la fameuse question sur mon origine. Je suis africaine, du Congo. 
Sans blague, mes parents sont Européens nés en Roumanie, mais on a beaucoup de racines ailleurs (Autriche, Serbie, Allemagne…) Pour faire une histoire courte, mon nom est de souche latine.

Qu’ est ce qui t’a incitée à débuter la planche à neige?

J’ai commencé par le ski lorsque j’étais plus jeune. Mon grand frère, lui, faisait déjà du snowboard, alors bien sûr j’ai voulu l’imiter.

J’ai vu que dans votre famille, la planche semble être une affaire de famille! Est-ce que tu peux nous en parler?

Et bien justement mon grand frère qui m’a initié au snowboard a changé au ski, donc les plus jeunes m’ont suivi moi, parce que tout le monde sait que le snowboard c’est plus le fun que le ski. On ride et on voyage autant que possible ensemble selon nos horaires. Justement la dernière fois que j’étais à SLC ils m’ont accompagné. J’étais contente de pouvoir leur montrer plein de spots que je connaissais et de les voir triper autant que moi la première fois. En tout cas, je peux dire que ma meilleure partenaire de voyage est ma petite soeur Pat qui m’a suivi et surtout enduré aux quatre coins de la planète!

Est-ce que tu as pu compter sur le soutien de tes parents?

Et comment. J’ai les meilleurs parents au monde.

Consacres-tu beaucoup de temps à faire de la planche? Si oui, combien d’heures par semaines environ?

Oui. Ça varie autour de 20 heures par semaine lorsque je suis à Québec. Sinon en voyage c’est tous les jours.

Tu a donc eu la chance de partir en voyage pour aller rider d’autres endroits! Où es-tu allée et quand ?

J’ai eu la chance de voir la Nouvelle-Zélande à l’été 2006. J’ai vu Whistler plusieurs fois évidemment. Salt Lake City et Park City aussi depuis les 2 dernières années. J’ai aussi été à Mammoth l’an passé et je repars la semaine prochaine pour la Californie, mais cette fois à Bear et Tahoe.

Compétitionnes-tu beaucoup?

Pas mal moins que dans mon jeune temps. Je suis lassé des compétitions, j’aime mieux filmer et prendre des photos.

Street, parc ou poudreuse?

Poudreuse fo sure, sinon park s’il y a des jumps (Merci RCR, merci), sinon street.

Justement, à propos du RCR et de son règlement d’ enlever tous les jumps de ses montagnes, qu’en penses-tu en tant que rideuse?

Je dois avouer que j’ai l’impression que ça tue le freestyle. Surtout à Québec parce que nos deux seules montagnes à proximité de la ville qui avaient de beaux jumps sont rendues truffées de setup de street. Je ne comprends pas pourquoi payer une passe de saison à 700$ pour faire des rails quand Québec est la capitale des rails de rue. Bref, le port du casque obligatoire + ablation des jumps …what’s next?

Une capsule info dans le magazine Ski Presse a parlé de toi comme de la prochaine rideuse Québécoise à surveiller l’entrée sur la scène professionnelle. Est-ce que cela fait parties de tes buts?

Je ne crois pas qu’entrer sur la scène professionnelle féminine est dur, mais ne pas y être un imposteur voila ce qui est dur. Des Marie-France Roy et des Jaime Anderson, il n’y en a pas beaucoup.

On a pu te voir également à l’émission SPAM de MusiquePlus il y a quelques années. Tu parlais de ta volonté de vouloir travailler beaucoup plus sur les jumps. As-tu réussi à y consacrer du temps?

Oui! Heureusement, avec mes différents déplacements j’ai rencontré plein de gens dans différentes montagnes et j’ai pu apprendre, en m’amusant, de nouvelles manoeuvres.

Tu as filmé avec les filles de Québec pour Bitches with Stitches, est-ce que tu auras une autre part dans un film cette année?

Les filles de Hangloose font un autre film cette année qui s’appellera So Fresh, So Tight, donc si j’ai de bonnes shots je risque d’avoir encore un peu de visibilité là-dedans.

Quelles sont les compétitions que tu planifies faire durant le restant de l’hiver?

Je vais au Wide Open de Bear, au Telus Triple Challenge en Ontario, après à Rimouski pour le Snowmission, ensuite vient le US Open à Stratton et pour finalement terminer avec le Billabong Flaunt it à Tremblant!

Derniers résultats obtenus?

2e Metal Breakdown – Val Saint Côme

Autres choses à ajouter? Des remerciements?

Amusez-vous, il y a plein de neige dehors. 
Merci à tout le monde (au complet) et spécialement à Alex Meesen

Texte par Joanie Leclair, photos par Esthera et RP Normandeau