Âge : 22 ans
Demeure : à Terrebonne-humeur
Commanditaires : Burton, Ashbury, Cilla, Lifetime, Gem headwaer, Atlas.
Depuis combien de temps tu rides?
10 ans
Qu’est-ce qui t’a emmené à rider davantage park?
Mes chums de gars, ahah, qui m’ont poussé !
As-tu eu la chance de participer à des footages cet hiver?
Nowamean !
Les verrons-nous sur les interwebs bientôt?
Plutôt a l’automne (octobre), mais vous pouvez visiter le http://www.redcrownprod.blogspot.com/
As-tu des résultats de compétitions cette année ?
1ere au Metalbreakdown & 1ere au Kinky Rail jam
En dehors du snow, quelles sont tes projets actuellement?
J’ai plusieurs projets, le principale est l’école. Je termine mon DEC et j’entre au HEC en mai
Comment réussis-tu à concilier travail, étude, et snow?
Est-ce que cela représente un défi difficile pour toi? C’est vraiment de l’organisation, mais, grâce à mes patrons qui sont très conciliants, je réussis à bien mélanger mes trois vies.
Est-ce que cette réalité peut expliquer pourquoi il y a moins de filles dans les compétitions?
Les filles portent souvent plus d’importance à l’école, mais je ne crois pas que ça ait vraiment un lien. Il y a des filles comme moi, Marie-Hélène Trembay et Laurie Gauvin, qui mènent des vies d’école, de travail et de snow. Faut juste être capable de bien gérer le tout et surtout faut vivre ses passions. C’est ça qui compte non ?
Comment choisis-tu les compétitions auxquelles tu participes?
Souvent on se consulte entre filles, mais principalement j’y vais avec les expériences du passé. Si la compé n’a pas été le fun une année, j’y retourne pas ! Les compétitions pour moi c’est une occasion de rigoler entre amis et d’avoir du fun. C’est pourquoi il ne faut pas trop stresser avec ça et surtout quand le set-up ne t’inspire pas, ça ne sert a rien de se compliquer la vie. Faut s’amuser surtout dans une compé.
Selon toi le manque de participation des filles québécoises dans la scène est-il dû à un manque d’exposure?
Je ne dirais pas qu’on a un manque d’exposure au Québec parce qu’il y a des cliniques pour filles, des crew comme PeepShow qui travail fort et beaucoup d’évènements. Burton avec leurs journées Bleu Poudre donne beaucoup pour la scène féminine et c’est toujours un franc succès. Personnellement, je suis contente de voir l’évolution des filles au Québec. Oui il y a moins de filles qu’ailleurs, cependant si on compare aux années antérieures, il y a une hausse de filles dans les événements. Dans le temps, on était 4-5 filles. Maintenant, il y a des 20aines de filles qui participent aux compétitions et en plus, les filles on beaucoup de talents au Québec.
La question salée: Le riding féminin, à ton avis, c’est une technique de cruise, un héritage que lègue un ex aimé ou quelque chose qui peut être bien fille!?
Je ne pense pas que tu fasse du snow pour pogner des gars, ya pas vraiment de sports uniquement masculin, certains plus que d’autres, mais je pense pas que le snow en fasse partie. C’est le riding au féminin tout cours, ahah, qui prend sa place de plus en plus et qui évolue avec des Marie-France Roy et des Jess Kimura !
Es-tu surprise de savoir qu’aucune bourse du Flaunt it de Tremblant n’est restée au Québec?
Oui pis non, ça peut arriver dans toutes les compétitions ! Marie-Hélene Tremblay est allé remporter une bourse dans un des stops du Flaunt it et elle n’était pas au Québec, donc on est « kit » avec les questions de vol de bourse en territoire ennemi.
Est-ce que tu crois que d’avoir des modules un peu moins imposants lors des compétitions pourrait emmener davantage de filles à tenter leur chance ou que c’est aux filles de prendre leur courage à deux mains et à ce lancer dans la cour des grands?
Des modules moins imposants feraient régresser le niveau de riding des filles, donc je ne penserais pas à cette solution. Lorsqu’on parle de compétition, ce n’est pas du courage, mais des skills.
Crois-tu que la formation d’un groupe friendly à la skirtboardeuse pourrait être une initiative permettant aux filles d’ici de pousser et peut-être même d’être à un niveau plus élevé?
Ça pourrait pousser des filles oui c’est sur, en motiver certaines à s’initier aussi, mais tout est une question de love pour le sport.
Quelques choses à rajouter à propos du snowboard québecois?
On a vraiment une belle industrie du snowboard et c’est tellement amusant de faire partie de cette mini scène. On ride, on rit, on fait le party
et surtout on s’encourage entre nous. Le snowboard Québécois est bien représenté et il faut continuer à pousser les kids !