Nouveau système de stages de compétition

La fédération canadienne de snowboard (CSF) propose désormais un tout nouveau système de stage de compétition de snowboard. Il s’agit d’un graphique présenté en 8 stages qui est déjà utilisé par de nombreux autres sports au Canada depuis déjà des années. On nomme ce système le DLTA (le développement à long terme de l’athlète). Je me suis fait présenter le système lors de mon meeting avec la fédération le mois passé. À première vue, je me suis dit «bon, voici un autre graphique scientifique», mais après l’avoir regardé et examiné, j’en conclus moi aussi que c’est un excellent atout pour le snowboard dans notre pays. Voici comment ça fonctionne…

EXEMPLE DE DLTA (régulier)

  1. Stage 1 (0 à 6 ans) : Apprendre à marcher et à courir (fondation du mouvement)
  2. Stage 2 (6 à 9 ans) : Apprendre les habiletés fondamentales du snowboard
  3. Stage 3 (8 à 12 ans) : Développer les habiletés multidisciplinaires et commencer à augmenter les habiletés de virages et les sauts avec de la vitesse.
  4. Stage 4 (11 à 16 ans) : Apprendre à bâtir le savoir-faire en entraînement et commencer à se spécialiser dans une discipline.
  5. Stage 5 (14 ans et plus) : Apprendre les stratégies de compétition et s’entraîner à la compétition.
  6. Stage 6 (17 ans et plus) : Apprendre à gagner sur la scène internationale.
  7. Stage 7 (20 ans et plus) : S’entraîner à gagner et à exceller au plus haut niveau.
  8. Stage 8

Cependant, en reprenant l’exemple ci-hait, on pourrait l’adapter un peu mieux aux réalités du snowboard d’aujourd’hui. Dans ce cas, ça pourrait donner ceci…

EXEMPLE #2 DE DLTA (mieux adapté au snowboard du moment)
Note : ici les âges sont identifiés pour un homme en freestyle (halfpipe et slopestyle)

  1. Stage 1 (0 à 6 ans) : EA – Enfant actif.
  2. Stage 2 (6 à 9 ans) : FUN – Les fondements du snowboard.
  3. Stage 3 (9 à 12 ans) : AAS – Apprendre à s’entraîner.
  4. Stage 4 (12 à 16 ans) : SAS – S’entraîner à s’entraîner.
  5. Stage 5 (15 à 18 ans) : SAC – S’entraîner à la compétition.
  6. Stage 6 (18 à 21 ans) : AAG – Apprendre à gagner.
  7. Stage 7 (21 ans et plus) : SAG – S’entraîner à gagner.
  8. Stage 8 (tous les âges) : VA – Vie active, vie après compétitions, vétérans

Dans le but de pousser un peu plus loin l’exemple, voici les 8 stages avec des noms de riders que vous connaissez probablement.

EXEMPLE #2 DE DLTA (avec des noms d’athlètes, au Québec)
Note : ici les noms sont identifiés pour la compétition

  1. Stage 1 EA.
  2. Stage 2 FUN : le jeune qui apprend le snowboard probablement dans une école de planche.
  3. Stage 3 AAS : le jeune qui devient de mieux en mieux sur sa planche, qui commence ses premiers événements de snowboard pour juniors et/ou amateurs.
  4. Stage 4 SAS : les jeunes qui remplissent les compétitions amateurs.
  5. Stage 5 SAC : des amateurs de talents et des semi-pros tels Maxence Parrot, Justin DeCastris, Antoine Truchon, Sebastien Leclair…
  6. Stage 6 AAG : des semi-pros avancés et des pros tels Julien Beaulieu, Matts Kulisek, Didier Godbout, Simon Reid, Alex Cantin, Jason Dubois, Jeremy Cloutier…
  7. Stage 7 SAG : des élites tels Sebastien Toutant, Charles Reid…
  8. Stage 8 VA : Sebastien Desmarais, Dany Maheux, Dave Soulière, Mike Boucher, Alex Auchu, Guillaume Brochu, Guillaume Morissette, Max Hénault…

En ce qui concerne le tableau imagé du DLTA, voici celui présenté par Canada-Snowboard, en mentionnant certaines compétitions.

EXEMPLE #2 DE DLTA (avec des noms d’événements)

Ainsi donc, on pourrait dire que le système DLTA pourrait s’appliquer à un événement. Si un événement est conçu en visant un seul groupe de rider, un seul « stage », alors il en serait un événement de « stage x ».

…en terminant, vous remarquerez que tous ces exemples sont basés sur le snowboard compétitif et que la fédération canadienne tout comme la fédération québécoise ont pour but de développer les athlètes dès leurs jeunes âges et de les amener à un niveau élite dans le snowboard. La réussite complète est donc les jeux Olympiques et le summum est donc une médaille lors des jeux. Même si un rider ne s’aligne pas pour faire les jeux, il n’en reste pas moins qu’il est très bon pour notre sport d’avoir un certain système de reconnaissance d’habileté. Ceci se rapproche de notre façon déjà existante, mais non précise de déterminer les pros, les amateurs et les juniors. Et pour ceux qui aimeraient être encore mieux alignés dans le sport, augmenter leur chance de gagner et être mieux supportés, alors un coach de snowboard s’impose. Je vous concocte un article sur le sujet des coach, à suivre…