Ras le bol de la FIS !

Suite à la mauvaise nouvelle que j’ai apprise hier, soit celle que la FIS a décidé de ne pas tenir compte de ce que le snowboard veut vraiment, je n’ai pu m’empêcher de me retourner ces mots dans ma tête. J’en suis troublé depuis 24h déjà.

J’ai personnellement passé du temps et investi beaucoup d’énergie dans ce que je croyais être enfin un tournant qui allait changer l’histoire du snowboard à jamais. J’ai travaillé de pair avec l’industrie du snowboard, avec la fédération québécoise de snowboard (FSQ), avec la fédération canadienne aussi (CSF) ainsi qu’avec l’association de snowboard la plus puissante et la plus représentative au monde (TTR), qui travaille eux entre autres de pair avec l’association mondiale du snowboard (WSF). Discussions, réunions, courriels, idées, échanges, etc. J’ai voulu y mettre mon grain de sel et amener la vision du snowboard tel qu’il est au Québec parmi tous ces organismes… dans le but ultime que si plusieurs acteurs principaux comme moi y apportent leurs temps et énergie, et bien les choses n’auront d’autres choix que de s’améliorer. Logique non?

Bref, hier j’ai vu cette décision de la Fédération internationale du Ski (FIS) comme une claque au visage me disant que tout ce que moi et des centaines d’autres personnes dans le milieu du snowboard ont pu apporter ces dernières années à table que tout repose dans les mains d’un seul p’tit gars en cravate dans un bureau en Europe qui fini par décider si, oui ou non, un changement, ça lui tente. J’en viens à me dire : «Mais qu’est-ce qui va bien pouvoir faire changer les choses si après tous ses efforts de tous ces gens, la porte demeure fermée?» Écoutez, la FIS à eu des réunions avec les gens du TTR, des approches professionnelles et structurées… un large groupe de snowboarders de niveaux internationaux, incluant les meilleures riders au monde, ceux qui vont gagner l’or aux Jeux olympiques, ont tous signé une charte en papier pour dire leur opinion… ainsi que bien d’autres approches ont été faite. Résultats? «Non merci!», c’est ce que la FIS à dit.

Vous le savez probablement, la FIS est la seule et unique fédération qui est mandatée par le Comité olympique international (COI) pour gérer le snowboard au niveau olympique. La FIS gère aussi le ; ski alpin, ski de fond, saut à ski, ski acrobatique, combiné nordique. Tout le monde le sait, ce n’est pas un secret, la FIS est une fédération à profit (elle gère, gagne et dépense des sous), c’est un milieu de skieurs, c’est des gens dans des bureaux vêtus de beaux habits, c’est une mentalité vieille, c’est basé en Europe, soit dans le lit de bébé du sport nommé “le ski”.

Pourquoi est-ce que la FIS ne veut pas accepter de travailler de pair avec le snowboard? Pourquoi le COI ne donne pas au minimum une partie de cette gestion au snowboard? Pourquoi tant de gens dans le milieu du snowboard se motivent et font les bonnes actions pour améliorer et que ça ne fonctionne pas? Saviez-vous que les associations mentionnées ci-haut, excepté la FIS, sont tous des organismes sans but lucratif (OSBL)?

…si seulement la FIS et le COI décidaient de tenir compte des circuits de compétitions majeures déjà en vigueur dans le monde au lieu d’obliger les gens à faire seulement leurs propres compétitions. Je trouve ça dommage, car les associations provinciales comme la notre sont tous obligé de travailler à développer et propulser les athlètes vers l’excellence, et donc éventuellement de les mener à des événements FIS un jour ou l’autre, autrement ils manqueraient à leur devoir.

Je vous invite à deux choses : lire la suite de ce sujet sur notre forum ainsi qu’à nous laisser entendre votre opinion svp.

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