Une visite chez Maximise

maximise

J’ai rencontré Maxime Hénault à plusieurs reprises depuis ma présence dans les événements de snowboard québécois, ce qui fait plus d’une quinzaine d’années. J’ai probablement connu Max dans un snowparc d’une station des Laurentides ou de Lanaudière, car avant, il se pratiquait surtout à Val St-Côme. De nombreuses heures passées sur sa planche, il s’est taillé une place comme rider professionnel avec des marques tels Flow, Smith et Westbeach à l’époque. Max c’est un « doer », il vise ce qu’il veut et ça fonctionne. Suite à sa précédente carrière, il a voulu demeurer dans l’industrie du snow, chose qu’il a faite avec O’Neill au marketing et comme Team Manager. C’est en même temps, il a débuté sa carrière de coaching avec son tout premier élève, le jeune Sébastien Toutant de Val St-Côme. Le voici aujourd’hui, toujours impliqué dans le snowboard et dans le coaching, grâce à son plus récent projet, le Maximise.

Note : Voir la galerie de photos ci-bas

Nouveau centre d’entraînement

Implanté directement sur le versant sud de l’ancienne station de ski du Mont Castor à Sainte-Agathe-des-Monts dans les Laurentides, et facilement accessible de l’autoroute 15 Nord, Max Hénault à quitté la banlieue de Montréal pour s’établir un centre d’entrainement qu’il a nommé Maximise. Il habite même le précédent chalet principal en guise de maison. Son rêve se réalise enfin. Bientôt papa pour une deuxième fois, Max met toute son énergie dans ce projet qu’il a pour but de continuer à faire évoluer. Étant un perfectionniste, il a toujours à coeur la qualité des installations et la sécurité des lieux de pratique pour le snowboard. Tout ceci se reflète à son centre d’entrainement.

Un setup avantageux

Grâce à un remonte-pente privé, les athlètes peuvent se faire remonter en haut de la pente. Ceci donne l’avantage de ne pas se refroidir dans les chaises ni de perdre de l’énergie à remonter à pied.

Côté setup, lors de ma visite au Maximise on pouvait choisir parmi 3 jumps ainsi que 5 rails. Étant sur place, j’en ai profité pour faire des photos… mais aussi pour essayer le parcours. Je peux confirmer qu’il en a pour tous les goûts. Les sauts étaient parfaits en plus d’être amusants à faire. Les rails étaient de différents niveaux, de débutant à expert sans oublier un gigantesque wall-ride. Le bonheur dans tout ça c’est la quantité de modules que tu peux pratiquer en si peut de temps.

Grâce à son remonte-pente qui ressemble aux anciens Poma, aussitôt arrivé en bas de la piste tu peux t’y agripper et remonter aussitôt sans même arrêter… et refaire ton module une fois de plus. C’est de loin la méthode la plus rapide que j’ai essayée dans ma vie. Je comparerai ça à un ami qui te remonte sans cesse avec sa motoneige. Selon Max et ses athlètes qui étaient présents, ainsi qu’après l’avoir moi-même testé, je dirais que tu peux effectuer 2x le même jump, ou 3x le même rail, à l’intérieur d’une minute.

Selon les athlètes

Laurie Blouin dit qu’elle s’y entraîne 3 jours toutes les semaines. Francis Jobin lui dit qu’il s’y entraîne presque tous les week-ends également. Selon ces deux athlètes de la région de Québec, leur apprentissage est beaucoup plus rapide ainsi versus un snowpark de station grâce à la qualité et la rapidité de l’installation, jumelé aux conseils de leur entraîneur sur place. Même le petit ATV Vallati qui est âgé de seulement 9 ans vient faire son tour question de pratiquer entre les compétitions. Autant sur la neige en hiver que sur la supertrampoline en été, Max entraîne également des riders tels Seb Toutant, Antoine Truchon, Maxence Parrot, Michael Roy, Michael Lalonde, Alexandre Gauthier, Mathias Cloutier, et Jimmy Houle.

Vu de l’intérieur

Les défis de posséder un tel centre d’entraînement en plus d’un club de snowboard sont évidemment présents pour Hénault. Tout est fait manuellement ; sous la neige se trouve un terrain travaillé mécaniquement pour aider la pente, ensuite il faut souffler ou pousser la neige aux bons endroits, suite à une session il faut sortir la motoneige et sa cage métallique attachée derrière pour « groomer » le terrain et finir le tout à la pelle et aux râteaux, etc. De plus, entraîner différents groupes d’âge amène différents besoins. Certains jeunes athlètes nécessitent plus de temps qui peut s’apparenter à du gardiennage. Mais en bout de compte, c’est tout ceci qui fait partie du jeu et il faut s’adapter.

Grâce à Maximise, Max Hénault vie son rêve et il apporte sa touche personnelle dans le snowboard en aidant à propulser des snowboarders du Québec et de l’étranger sur les podiums internationaux.

Site web : www.maximiseit.ca

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