Je n’avais pas trop d’inspiration cette semaine et j’avais décidé d’écrire un article que j’avais nommé halfpipe 101. C’était un genre d’article qui donnait des trucs pour rider le halfpipe avec des petits conseils pour quelqu’un qui aimerait s’initier aux demi-lunes. Quand j’ai eu fini de rédiger, je n’étais pas trop convaincu et j’ai décidé de le faire lire à mon amie Christine avant de l’envoyer à SBQ. Son commentaire était : « Oouuff… c’est technique, mais c’est bon, mais j’ai préféré tes articles précédents… blablabla…! » J’ai vite réalisé que mon but n’était pas de vous montrer à faire du snowboard, mais bien de vous divertir en écrivant des articles. Des chroniques qui ont un lien avec le snowboard. Des choses qui se passent dans le monde du snowboard dans la fabuleuse ville de Québec!
Pour être honnête, il ne se passe pas grand-chose ces temps-ci à part quelques présentations de films de snow au Bureau de Poste et la prévente des billets de saison pour Stoneham\MSA qui se termine le 13 octobre 2014.
Par contre, j’ai écouté le film The Crash Reel sur l’accident du rider Kevin Pearce et je peux vous dire que ça m’a vraiment bouleversé. Non, mais quel bon documentaire! Ça m’a fait réaliser que souvent on prend des risques et que parfois la ligne est mince quand vient le temps de dépasser nos limites. Oui on pratique un sport extrême. Oui on aime l’adrénaline. Oui on veut se dépasser, mais au point d’aller au-delà de ses limites? Je pense que l’on peut se poser la question? Personnellement, je sais que si quelqu’un me prête les clefs d’une Ferrari, par exemple, il y a de bonnes chances que j’aille voir ce qu’elle a dans le ventre…
L’envie de toujours aller plus vite, plus loin, plus haut. C’est comme une drogue. C’est le pétillement qui nous passe dans les veines, les feux d’artifice qui nous éclatent dans le cerveau. C’est le rush d’adrénaline.
Ce documentaire m’a beaucoup fait réfléchir et je pense que l’on devrait tous connaître nos limites avant d’en faire une overdose d’adrénaline…
God bless!
